Les services de jeux sur abonnement, stop ou encore ?

Les joueurs doivent s'« habituer » à ne pas posséder leurs jeux, avait affirmé l'an dernier Philippe Tremblay, directeur des abonnements chez Ubisoft. La déclaration avait fait grand bruit, mais c'est l'avenir dont rêve les éditeurs, et qu'ils mettent en place depuis des années.

Les services sur abonnement, à l'image d'Ubisoft+ ou du Game Pass, représentent une ligne de revenus fixes qui tombent dans l'escarcelle des éditeurs chaque mois. Sur le long terme, c'est bien plus intéressant que de vendre une fois un jeu à 70 balles.

Pour le joueur, cela peut donner le sentiment de faire une bonne affaire, et c'est vrai que pour celui qui veut simplement se faire Assassin's Creed Shadows ou Avowed pendant un mois pour 10 ou 15 € seulement, c'est idéal. Mais évidemment, les éditeurs s'y entendent pour maintenir les abonnés scotchés à leurs services, en ajoutant régulièrement de nouveaux jeux !

Ces services posent un autre problème plus existentiel encore : l'attrition du catalogue. Les jeux vont et viennent, il y a des départs réguliers dans le Game Pass. C'est un moindre mal si le jeu peut être acheté à côté, à la pièce, mais dans le cas du Switch Online, ce n'est pas possible. Nintendo a annoncé le délistage de Super Soccer du NSO cette semaine, une première pour le catalogue de jeux rétro sur abonnement.

Ce jeu Super NES signé Spike Chunsoft n'est depuis longtemps plus proposé à l'achat nulle part, ne laissant aux amateurs de vieilleries que la chasse aux cartouches sur les sites d'enchères… ou la solution du piratage de ROM. Nintendo avait mis en place avec la Virtual Console une boutique rétro qui permettait, sur Wii, Wii U et 3DS, d'acheter des jeux anciens à la pièce. Malheureusement, le constructeur préfère vendre des abonnements désormais, et tout indique qu'il en ira de même pour la Switch 2.

Ce qui nous amène à notre sondage de la semaine !