Subnautica 2 boit la tasse, le problème Game Pass

Nostick Reloaded ? C’est votre phare dans l'océan de l'actu JV : une infolettre livrée chaque dimanche vous résumant ce qui s'est passé ces derniers jours dans le petit monde du jeu vidéo. Et entre un remake des vieux Tony Hawk ou de nouveaux détails sur le développement de Donkey Kong Bananza, on ne peut pas dire qu'on ce soit ennuyé.
On vide le backlog de la semaine
Par Mickaël
Ghost of Yōtei : PlayStation fait monter la sauce soya
Sony met les petits plats dans les grands pour Ghost of Yōtei, le nouveau jeu du studio Sucker Punch. Il faut dire que les exclusivités PlayStation ne courent pas les rues : ça en fera exactement deux cette année, avec Death Stranding 2. Mieux vaut soigner le lancement… La suite de Ghost of Tsushima (sorti en 2020 sur PS4) a donc eu droit à un State of Play cette semaine qui a dévoilé de nouveaux éléments du jeu attendu pour le 2 octobre.
Dans Ghost of Yōtei, qui se déroule au 17e siècle en pleine période Edo du Japon (300 ans après Tsushima), le joueur incarne Atsu, une mercenaire prête à tout pour assouvir sa vengeance contre six bandits (les « Yōtei Six ») qui ont tué sa famille. Un départ classique de film de samouraï, mais évidemment ici c'est l'exécution qui prime.
Et Sucker Punch ne s'est pas fichu du monde, le monde ouvert de Yōtei (basé sur la région Ezo, aujourd'hui Hokkaido) s'annonce d'une beauté absolument renversante. Les animations sont évidemment extrêmement soignées, que ce soit en exploration ou pendant les combats. Il y a une tonne de choses à faire comme on l'imagine, à commencer par maîtriser les armes d'Atsu (katanas doubles, ōdachi, kusarigama…) qu'elle pourra changer en cours de baston.
Ces changements d'armes à la volée ne seront pas l'apanage d'Atsu : les ennemis aussi pourront tenter de surprendre le joueur qui va devoir apprendre à s'adapter aux situations. Et si l'héroïne peut désarmer un autre combattant, l'inverse sera aussi vrai. La présentation s'est contentée d'évoquer en passant la présence d'un compagnon loup qui combattra aux côtés d'Atsu, mais peut-être que son rôle sera plus important.
Parmi les autres nouveautés (ou confirmations), les joueurs retrouveront avec grand plaisir le mode Kurosawa pour crapahuter dans un somptueux noir et blanc. Deux autres réalisateurs ont été appelés au chevet du jeu : Takashi Miike, dont le mode rapproche la caméra durant les combats et ajoute du sang et de la boue ; et Shinichirō Watanabe pour un mode qui modifie essentiellement la musique pour une exploration lo-fi.
Et bien sûr, PlayStation ne va pas laisser passer l'occasion de refourguer des éditions spéciales de la DualSense et de la PS5 qui seront vendues à partir du 2 octobre. Bonne nouvelle, des façades aux couleurs du jeu seront également proposées pour décorer votre console.
Game Pass : bon pour les joueurs, mauvais pour l’industrie ?
Quelques jours après l'annonce dévastatrice de la dernière charrette de licenciements chez Microsoft, Raphaël Colantonio a jeté un sacré pavé dans la mare. Le fondateur d'Arkane parti créer en 2017 le studio WolfEye s'est demandé tout haut « pourquoi est-ce que personne ne parle de l'éléphant dans la pièce (le Game Pass) ? ».
Pour lui, le modèle du Game Pass n'est pas viable et « nuit de plus en plus à l’industrie depuis dix ans, subventionné par l’“argent infini” de Microsoft, mais la réalité finira par rattraper tout ça ». Il a ajouté que le service sur abonnement de Microsoft ne pouvait pas coexister avec les autres modèles : « soit il les éliminera tous, soit il abandonnera ».

Le débat sur le Game Pass revient régulièrement sur la table. Assurément, c'est une bonne affaire pour les joueurs qui peuvent profiter des nouveautés Xbox dès leur sortie contre une bouchée de pain (presque). Mais le service leur apprend aussi à ne plus payer le gros prix pour un jeu. Difficile de demander 70 ou 80 € pour un seul jeu alors qu'on peut accéder à des centaines « gratuitement » (contre une modeste contribution d'une vingtaine d'euros par mois).