Report de GTA VI, charrette chez EA, hausse des prix chez Xbox : une belle semaine de chie
Les actus et sorties de la semaine du 4 mai
Bon ok, la semaine a pas été terrible côté JV, mais voici une nouvelle qui devrait vous remonter le moral : nous préparons en ce moment une reprise de Nostick Express, notre seconde infolettre plus condensée. Dans l’idée elle paraîtra une ou deux fois dans le mois avec tout un tas d’actus supplémentaires pour couvrir les angles morts du récap dominical. Vous pouvez d’ores et déjà vous abonner à ce lien (rubrique « Mettre à jour vos préférences d’e-mails »). Bonne lecture !
On vide le backlog de la semaine
Par Mickaël
GTA VI reporté pour éviter le crunch
L'information a circulé à la vitesse de la lumière, et chez nous aussi : GTA VI est donc reporté à dans quasiment un an, le 26 mai 2026 pour être précis. Annoncé depuis un moment pour cet automne, le monstre de Rockstar nécessite un peu plus de temps pour « offrir le niveau de qualité que vous attendez et méritez ».
He.
Si l'annonce fait bien des malheureux, elle n'a pas que des mauvais côtés. Les éditeurs concurrents voient finalement un boulevard s'ouvrir devant eux pour la fin de l'année. Personne ne veut se retrouver en concurrence face à un GTA. Et la date de lancement, étrangement précise, permet de caler le calendrier des sorties pour le premier semestre 2026. Quant aux joueurs déçus, leur backlog leur fait les yeux doux.
L'inénarrable Jason Schreier de Bloomberg rapporte d'ailleurs qu'aucun de ses contacts chez Rockstar ne croyait à une sortie de GTA VI cet automne : « Trop de travail, pas assez de temps, et une volonté manifeste de la direction d’éviter un crunch brutal », indique-t-il. Le report est donc pour une bonne cause, et si ça permet au passage de peaufiner les derniers détails, après tout c'est tant mieux.
C'est d'autant plus important pour Rockstar et son éditeur Take-Two que GTA VI et (surtout) son versant online vont être leur vache à lait pendant les dix années à venir, voire plus encore. Il s'agit de partir sur de bonnes bases dès le lancement, car on n'a jamais une deuxième occasion de faire bonne impression (bon OK en fait si, mais vous voyez ce que je veux dire).
Les prix des jeux consoles explosent avant la prochaine génération
Les consoliers ne vont pas attendre la prochaine génération pour augmenter les prix des jeux. Microsoft a préparé les esprits cette semaine, en annonçant une hausse des prix pour les Xbox (que plus personne n'achète de toute façon), mais surtout des jeux à venir cette fin d'année. Le prix de certaines nouveautés passera ainsi à 80 $, soit 10 $ de plus que normalement.
En euros, cela pourrait bien nous donner quelque chose comme 90 € (!), sachant que les prix américains sont hors taxes. Call of Duty: Black Ops 6 était par exemple déjà vendu 80 € à son lancement sur Xbox. Nul doute que Microsoft a l'intention de relever l'étiquette du prochain épisode prévu pour cet automne…
Maintenant que Nintendo a ouvert la porte à la flambée des prix avec des jeux first party pour la Switch 2 facturés entre 80 et 90 €, les autres vont pouvoir s'y engouffrer avec gourmandise et sans remords. Microsoft n'a pas traîné ; on attend maintenant de voir ce que Sony mijote : une mauvaise surprise n'est pas exclue pour Ghost of Yotei, qui sortira le 2 octobre.
Avec cette politique tarifaire, les fabricants de consoles se coupent de plus en plus d'une population qui ne peut plus se permettre de mettre autant d'argent non seulement dans une console neuve, mais aussi dans des jeux si chers. Tant mieux pour le PC, qui va récupérer tous ceux qui veulent quand même jouer sans avoir à manger des nouilles tous les jours.
Mickaël Bazoge
Charrette chez EA : pas de Titanfall 3, WRC sur le bord de la route
Nouvelle coupe claire chez Electronic Arts. L'éditeur a annoncé cette semaine la suppression de 300 à 400 postes pour se concentrer « sur [ses] priorités stratégiques à long terme » comme les RH disent dans leur jargon technico-commercial de chie. Le studio qui prend le plus cher est Respawn, avec une centaine de licenciements au compteur.
